Après avoir été frappés de plein fouet par la crise, les Emirats ont vu de nombreux travailleurs étrangers rentrer au pays. Les dernières statistiques révèlent toutefois que l'économie des Emirats arabes unis connaît une forte progression. Bonne nouvelle donc pour les personnes qui souhaitent s'y installer.
Permis de travail et de séjour
Si vous êtes en possession d’un passeport belge, vous n’aurez pas besoin d’introduire au préalable une demande de visa pour pouvoir entrer aux Emirats. Sur place, vous recevrez un visa valable pendant 30 à 60 jours. Bien entendu, avant de pouvoir entamer votre activité professionnelle, vous devrez introduire une demande de permis de travail et ce, dans un délai de 30 jours à compter de votre arrivée à Dubaï. Avant de pouvoir introduire cette demande, vous devrez obligatoirement passer un examen médical. Les personnes séropositives ou atteintes du sida se verront refuser le permis de travail.
Trente jours, c’est aussi le délai dont vous disposerez pour envoyer votre formulaire de demande de permis de séjour, nécessaire si vous voulez louer une maison, immatriculer un véhicule ou encore, ouvrir un compte en banque. Si vous êtes engagé avant votre départ, votre employeur effectuera lui-même toutes les démarches afin que votre permis de séjour soit en règle.
Conditions d’emploi et de travail
Puisque la durée de validité de votre visa touristique n’est que de 60 jours, mieux vaut trouver un emploi avant de faire vos valises. De plus, les loyers aux E.A.U. sont très élevés : comptez environ 2 000 euros par mois, sans exagération. Sans travail, difficile de faire face. Pour parer à ce problème, vous pouvez rechercher un travail par le biais des sites Internet des entreprises qui y sont établies, de sites ou de bureaux de sélection spécialisés. Les journaux anglophones tels que le Gulf News et le Khaleej Times possèdent également une rubrique emploi qui pourra vous aider dans votre recherche. Si vous avez des connaissances qui habitent et travaillent déjà là-bas, ils pourront vous fournir de précieux conseils.
Dans les émirats du Golfe, les salaires bruts sont plus bas qu’en Belgique, mais ces revenus ne sont pas sujets à imposition. Les loyers sont, quant à eux, exorbitants, mais certains employeurs prendront en charge votre loyer ainsi que vos factures d’eau et d’électricité.
S’habituer à la mentalité du pays
Aux Emirats arabes unis, et plus particulièrement à Dubaï, l’on distingue trois classes sociales. Les Emiratis nés aux Emirats forment le groupe le plus riche. Ils constituent environ 15 % de la population. La deuxième classe se compose des nombreux expatriés occidentaux qui travaillent pour l’une des nombreuses multinationales établies sur place. La dernière classe regroupe les Indiens, qui travaillent principalement dans les hôtels, dans l’horeca ou en tant qu’ouvriers. Tant au travail qu’en dehors, vous entrerez donc principalement en contact avec d’autres expatriés venant d’Europe. Votre vie professionnelle et votre vie privée seront donc rapidement enchevêtrées. Même si la langue véhiculaire est l’anglais, quelques bases d’arabe tomberont à point nommé si vous êtes amené à faire des affaires avec les Emiratis.
Bien que la religion officielle des Emirats soit l’islam, cela se remarque assez peu dans la vie de tous les jours. Petit conseil pour les femmes : mieux vaut ne pas vous habiller trop légèrement. Mais il est tout à fait possible de bronzer en bikini sur les plages privées des hôtels. Même chose pour l’alcool. En principe, la consommation d’alcool y est interdite, mais les bons hôtels et restaurants ont l’autorisation d’en servir.
Liens utiles :
– Vivre, se loger et travailler à Dubaï :
http://www.easyexpat.com/fr/dubai
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